L’ère Moretton, ou la République de la terreur à la FFT

Jusque-là épargnée par les enquêtes et scandales touchant d’autres institutions du sport français, la Fédération Français est, à son tour, éclaboussée par plusieurs critiques fortes.

Tout a commencé par une enquête de Mediapart 💰,  publiée la semaine dernière. RMC Sport y a ajouté une seconde lame ce week-end. C’est le président de la FFT, Gilles Moretton, élu il y a 2 ans, qui est dans le viseur.

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Est évoqué un « malaise permanent » dans les couloirs de la Fédération. Avec dans l’esprit de salariés la peur d’être « la cible du jour, celui qu’il faut fusiller ». Comme dans beaucoup d’entreprises du sport, « il y a énormément de dévouement, mais la considération de l’humain passe au second plan » raconte un salarié.

Certains exemples précis sont donnés : des employés qui découvrent en revenant de leur pause déjeuner que leurs accès Internet sont coupés, premier signe d’un départ forcé. Certains salariés auraient été licenciés pendant leur arrêt maladie, en contradiction avec le code du travail.

Selon RMC, la FFT compte, depuis 2 ans, 130 départs, sur plus de 400. Un turnover massif, bien plus important que les changements, légitimes, dans les équipes de direction en cas de nouvelle présidence.

D’autres usages de la présidence sont évoqués, témoignant surtout de la personnalité de l’ancien président de l’ASVEL, même si leur légalité est à confirmer : « le budget consacré aux travaux de décoration et de réaménagement de son bureau personnel », l’utilisation du court central pour le mariage du président (payée par ce dernier), des missions généreusement rémunérées pour ses anciens soutiens, etc.

On retrouve beaucoup de reproches similaires à ceux évoqués contre France 2023 et Claude Atcher. La ministre des Sports, ancienne DG de la FFT, nommée par Gilles Moretton (et généreusement rémunérée sur ce poste), ne s’est pas encore exprimée. Néanmoins, contrairement à France 2023, où l’Etat est actionnaire du GIP, la FFT est plus autonome…

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