Le projet de Jean-Michel Aulas pour le football féminin
Le football féminin français est sans doute à un tournant de son développement. Dépassé par l’Allemagne, l’Angleterre et l’Espagne, le championnat de France féminin a besoin d’un second souffle, que la Coupe du Monde 2019 ne lui a pas offert.
Libéré de la propriété de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, membre du comité exécutif de la FFF, est en première ligne sur le sujet. Lui qui, avec l’OL, dispose du plus grand palmarès du football européen.
L’une des avancées prochaines concernant le football féminin est la création des centres de formation pour chacun des clubs de D1 : Les premiers verront le jour dès le 1er juillet, alors que six des douze clubs de l’élite ont déjà fait savoir qu’ils souhaitaient lancer leur académie.
Les licences clubs vont également faire leur apparition : la licence Élite, qui va revenir aux clubs de l’Élite dotés de centres de formation, la licence excellence, qui permettra d’évoluer en D1 Arkema, et la licence access, pour la D2. Les aides financières accordées par la FFF ou les revenus issus des droits télé ne seront alloués qu’à travers ces licences, qui seront distribuées en fonction des investissements réalisés sur les infrastructures, le stade, le terrain, les moyens humains…
Enfin, et c’est sans doute le changement le plus majeur : une ligue professionnelle devrait être créée (une ligue dont la présidence pourrait revenir à Jean-Michel Aulas). Cette Ligue, dont la création pourrait être votée lors de l’assemblée fédérale de juin, resterait d’abord dans le giron de la FFF. Certains présidents poussent pour qu’elle devienne effective dès la saison prochaine.
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