La FFF dévoile son plan ambitieux pour le football féminin

Evolution ou révolution ? L’avenir le dira. En tout cas, la Fédération Française de Football a dévoilé son plan pour le développement du football féminin de haut niveau.

Il passe, notamment, par la création d’une ligue professionnelle (LPFF) rattachée à la fédération à l’horizon 2024. Celle-ci chapeautera la D1 Arkema et la D2 et délivrera une licence club (de trois niveaux, Elite, Excellence et Accession).

La licence Excellence sera exigible, après une période de transition, pour évoluer en D1 : il inclut l’agrandissement des staffs (technique, administratif et médical), l’amélioration des structures d’entraînements et de match afin de remplir les conditions de retransmissions TV.

La télévision, dont on a beaucoup évoqué les conditions de travail ces derniers mois, aura un rôle clé à jouer pour l’économie du football féminin : « J’espère qu’il y aura un vrai décollage, poursuit Philippe Diallo. Je ne peux pas le chiffrer aujourd’hui mais je ne m’attends pas à être déçu par cet appel d’offres (lancé jeudi). Au contraire, j’attends des bonnes surprises. La FFF a pris les choses à bras-le-corps. J’attends des diffuseurs qu’ils fassent un pas vers nous. »

Pour aider les diffuseurs à s’investir et à investir, les clubs devront jouer 3 matchs par saison dans un stade « premium », agréé à recevoir des matchs de Ligue 1 ou de Ligue 2 masculine.

Sur le plan financier, la professionnalisation du championnat implique « un effort économique inédit », représentant « une augmentation de 20 à 25 % de la dotation [fédérale], soit environ 4 à 5 millions d’euros. »

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