Brigitte Henriques annonce sa démission de la présidence du CNOSF

Alors qu’elle souhaitait passer par l’étape d’un vote de confiance jeudi devant l’Assemblée Générale du CNOSF, Brigitte Henriques, peut-être après avoir compté ses soutiens, a finalement démissionné.

« Vu les bruits de couloir, elle aurait été mise en minorité, estime Bruno Gares, le président de la fédération française d’escrime. Je pense que c’est une sage décision. » L’émotion était néanmoins palpable à l’issue du discours de démission de l’ancienne cadre de la FFF, après lequel elle a été applaudie.

Brigitte Henriques eut ensuite le geste de faire monter son prédécesseur Denis Masseglia sur la scène pour un grand geste de réconciliation. « Voici deux ans, tu m’avais donné les clés du CNOSF, aujourd’hui, je les remets à disposition de l’institution », lui dit-elle en substance ajoutant qu’elle s’excusait si elle pouvait l’avoir blessée.

A partir du 29 juin, date anniversaire de l’élection de Brigitte Henriques, et prise en compte effective de sa démission, Astrid Guyart, secrétaire générale du CNOSF, assurera la présidence du CNOSF dans cette période de transition et devra organiser un Conseil d’administration qui élira un(e) président(e) en son sein dans les trois mois à venir, conformément aux dispositions statutaires de l’institution.

Des noms émergent déjà pour prendre la succession de Henriques dont celui de David Lappartient, actuel président de l’Union cycliste internationale.

De son côté, le CIO, plutôt muet jusque là, semble hausser le ton.

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