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Paris 2024, Mondial de rugby, GP de France, Stade de France… nouvelle interview d’Amélie Oudéa-Castéra

Amélie Oudéa-Castera
Amélie Oudéa-Castera

Après plusieurs jours de communication tout azimut, il était temps qu’Amélie Oudéa-Castera passe en Top Story. La ministre des Sports s’est exprimé jeudi sur RMC évoquant de nombreux sujets de l’actualité sportive.

Parmi ces sujets, la Coupe du Monde de Rugby, qui débutera dans 98 jours maintenant. L’aspect sécuritaire est celui qui « inquiète » le plus, après le fiasco du Stade de France : « On a appris de nos échecs, on est mobilisés de manière totale et très harmonieuse avec Gérald Darmanin et avec cette courroie de transmission dans les territoires, qui fait qu’on sera au rendez-vous. »

Elle s’est également voulue optimiste après les soubresauts qu’a connus la fédération française de rugby ces derniers mois : « La maison rugby sera absolument en ordre pour accueillir le monde entier le 8 septembre prochain pour la Coupe du monde de rugby. Et c’est ça l’essentiel. »

Sur les « affaires » qui secouent le sport français, la ministre des sports y voit « objectivement un concours de circonstances totalement inattendu et imprévisible. »

Concernant le CNOSF, AOC ne veut pas se prononcer sur le nom du prochain président. Néanmoins, elle a exprimé son regard sur le processus : « C’est une candidature qui devra rassembler. Il faudra aller très vite pour être tout de suite sur les prochaines échéances qui se profilent et tout le travail à mener autour des Jeux olympiques. »

Plus prosaïquement, elle a indiqué que voir LVMH comme le prochain partenaire de Paris 2024 est « une possibilité ». On sait que le soutien financier du groupe de Bernard Arnault est très attendu, notamment autour de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.

Elle est bien sûr revenu sur la polémique entourant le prix des billets pour ces JO : « Je l’ai dit incontestablement les tarifs les plus élevés sont très élevés pas plus que dans les éditions précédentes de jeux mais très élevés. Pourquoi ? S’il y a des personnes qui ont la capacité financière de payer ces tarifs c’est bon pour les recettes billetterie qui permettent d’éviter qu’il y ait un impôt JO et un déséquilibre dans les finances du comité d’organisation. »

Sur le dossier du Stade de France, Amélie Oudéa-Castera a précisé le calendrier : la finalisation du cahier des charges d’ici au 30 juin , le dépôt des offres à l’automne 2023, avec une décision « probablement au cours du premier semestre 2024, pour un renouvellement de la concession ou la suite des opérations qui sera effective à compter de l’été 2025. »

Enfin, concernant l’avenir hypothétique d’un Grand Prix de F1 en France, la ministre des Sports assure que les parties prenantes sont « au travail pour regarder ce qui peut être fait. Ce serait une chance, une opportunité. Il faut bien regarder maintenant les conditions d’un tel retour de la F1 en France, avec l’industrie automobile et pour aussi l’appuyer dans sa transformation, y compris sur le plan écologique. »

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