Comment les Mondiaux de para-athlétisme cherchent à séduire un nouveau public

À un peu plus d’un an des Jeux Paralympiques, les Mondiaux de para-athlétisme, qui s’achèvent aujourd’hui à Charlety, avaient valeur de test, aussi bien en ce qui concerne l’organisation elle-même, que l’intérêt des Parisiens et des Français pour le para-sport.

Sur ce dernier point, les organisateurs s’étaient challengés en ouvrant une billetterie payante (15,99€ par session). Pour y parvenir, Paris 2023 a opté pour une fan expérience musclée : « La promesse qu’on fait aux spectateurs, c’est de leur permettre de profiter d’une offre globale pour voir ou faire plusieurs choses, explique Adrien Balduzzi, directeur de Paris 2023. C’est un peu à la carte : ils viennent pour le concert, vont se poser une heure sur un concours, essayent les animations, reviennent pour la course d’un Français… »

Parmi les artistes présents chaque soir, on peut lister Yannick Noah, The Avener, DJ Abdel, Amel Bent, etc. Pas de quoi faire rougir par rapport aux festivals pouvant être organisés à Paris en été.

Et le succès est au rendez-vous puisque Paris devrait battre aujourd’hui le record d’affluence détenu par Londres 2017 : 100 000 spectateurs. « On est sur une moyenne de 10 000 à 11 000 personnes par jour (au total des deux sessions, en matinée et en soirée), détaille Adrien Balduzzi. Aux Mondiaux de Lyon en 2013, on avait fait 20 000 spectateurs au total. (…) On est sur des jauges de 3 000 à 4 000 le matin et 6 000 à 8 000 le soir. Le stade fait 20 000, donc bien sûr que ça paraît vide. (…) La plupart des athlètes vous disent qu’ils n’ont jamais eu une atmosphère aussi belle dans un stade. »

L’événement bénéficie également d’une large couverture médiatique du groupe l’Equipe, aussi bien en presse (avec de nombreux articles sur le site, une double-page par jour dans le quotidien) qu’en télé avec des sessions diffusées en direct chaque jour (les supporters de l’équipe de France de rugby U20 peuvent en témoigner)

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