Files d’attente, pénurie… C’est quoi le problème avec la bière dans les stades ?

C’est un marronnier des grands événements sportifs, notamment en été. Lors du premier week-end de la Coupe du Monde de Rugby, la vente de bière dans les stades a posé problème. Malgré l’autorisation de vente (en version alcoolisée), la boisson était difficile à trouver et les files d’attente étaient longues.

Certains stades, comme le Stade Vélodrome à Marseille, ont même été en rupture de stock dès la mi-temps de certains matchs. Des supporters ont exprimé leur déception et ont critiqué l’organisation.

À Marseille, le Vélodrome a rapidement épuisé ses réserves de bière, ce qui a eu un impact sur l’ambiance selon certains. Des supporters ont dû faire face à des files d’attente interminables, et la consigne des gobelets n’était pas possible, ce qui a engendré des frustrations : « Les Anglais tiraient une tête en remontant avec leur verre vide à la mi-temps, raconte Guilhem, déçu par son expérience marseillaise. En plus, on ne pouvait pas rendre les gobelets à la consigne à la fin du match, on perd 2 euros et l’intérêt écologique… »

À Bordeaux, les stocks prévus pour Pays de Galles – Fidji ont été utilisés pour Irlande – Roumanie, la veille dans le même stade, mais le problème a été résolu grâce à un réapprovisionnement. La chaleur a probablement exacerbé la soif des fans.

Les quantités de bière nécessaires semblent avoir été mal évaluées. Les différents stades sont gérés par des entités distinctes, ce qui explique les variations de situation. Les organisateurs n’ont pas donné d’explications officielles.

Certains stades, comme le Stadium de Toulouse, ont bien géré l’approvisionnement en bière et n’ont rencontré que des problèmes mineurs lors de la mi-temps. En revanche, au Stade de France pour le match d’ouverture, bien qu’il n’y ait pas eu de pénurie, les attentes étaient très longues. Des problèmes techniques ont été signalés, notamment des tireuses à bière inadaptées notamment à cause de la chaleur.

Cette situation a généré des critiques, certains considérant que l’organisation aurait pu anticiper ces problèmes. Une consolation pour les fans, il devrait y avoir moins de problème l’année prochaine : la vente d’alcool sera interdite aux JO de Paris 2024.

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