La fédération française d’escrime n’a plus de président
Une nouvelle fédération sportive française vit une période de crise, à désormais moins de 300 jours de Jeux Olympiques de Paris 2024. Le président de la Fédération Française d’Escrime, Bruno Gares, a démissionné.
Ce départ survient après trois années de mandat, dans un contexte tendu et une rentrée sportive particulièrement mouvementée. On note notamment la démission de Lionel Plumenail, responsable de l’équipe de fleuret féminin, ainsi que la défiance des épéistes envers leur manager Hugues Obry.
Trois escrimeurs, parmi lesquels le vice-champion du monde 2022, Maxime Pianfetti, ont pour leur part décidé de quitter l’Insep pour rejoindre Vincent Anstett, leur ancien entraîneur, destitué de ses fonctions en mai dernier.
Les tensions ont émergé au fil des mois, certains reprochant à Bruno Gares de prendre des décisions « hâtives », « sans consultation », ainsi qu’un comportement parfois jugé « abrasif ». La direction des sports du ministère avait été alertée en début d’année des dysfonctionnements en lien avec le président de la FFE, a appris l’AFP de source proche du dossier. Une mission d’inspection générale lancée en mars était d’ailleurs toujours en cours à la mi-septembre.
Récemment, le projet soutenu par le président, d’une maison de l’escrime à Maisons-Alfort, évaluée à plusieurs dizaines de milliers d’euros, avait suscité l’agitation parmi les membres élus et avait finalement été abandonné.
Le Bureau fédéral désignera rapidement en son sein un président par intérim. Un nouveau président sera élu par le Comité directeur en son sein, parmi les membres élus au scrutin de liste, dans un délai maximal de 3 mois.
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