Brigitte Henriques revient sur la crise du CNOSF entre 2021 et 2023
By L’ex-présidente du CNOSF, Brigitte Henriques, a témoigné devant une commission d’enquête parlementaire sur la crise interne traversée par le Comité national olympique et sportif français entre 2021 et 2023.
Elle a expliqué que son approche de réforme rapide a rencontré de la résistance, car elle a bousculé les normes établies : « Un système est mis en place et à partir du moment où vous apportez quelque chose de nouveau, vous ne respectez pas certains codes, c’est compliqué d’être acceptée. »
Elle estime qu’elle a été critiquée pour ne pas avoir suivi les codes traditionnels et pour avoir pris des décisions de manière indépendante, notamment en choisissant des membres de son bureau exécutif en fonction de leur compétence plutôt que de leur ancienneté dans les fédérations sportives.
La crise a débuté lorsque Brigitte Henriques a révoqué le secrétaire général du CNOSF, ce qui a été mal perçu et a déclenché une crise politique. Elle a déclaré que sa décision était liée à un comportement inapproprié et à une mesure de protection pour elle-même et les employés : « Le fait d’avoir eu le courage de dire non à certaines choses m’a coûté mon poste. C’est mon explication. »
Elle a également été interrogée sur une attestation rédigée en 2018 pour soutenir Jacky Fortépaule, ex-président de la Ligue du Centre de football, condamné pour harcèlement moral et sexuel. Brigitte Henriques a nié avoir contribué à couvrir des abus sexuels sur mineur et a affirmé qu’elle n’aurait pas écrit cette attestation si elle avait eu connaissance des faits.
En résumé, Brigitte Henriques a expliqué que sa volonté de réforme rapide et sa prise de décision indépendante ont été mal perçues, ce qui a conduit à sa démission en tant que présidente du CNOSF. Elle a également nié toute implication dans la couverture d’abus sexuels sur mineur dans une affaire précédente.
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