Paris 2024: un sénateur « doute » du respect des délais de livraison des chantiers olympiques
By Olivier
À quelques mois du début des Jeux olympiques de Paris, Eric Jeansannetas, rapporteur spécial de la commission des finances du Sénat, exprime des inquiétudes quant au respect des échéances des chantiers olympiques.
Éric Jeansannetas, rapporteur spécial de la commission des finances du Sénat, a fait part de ses préoccupations concernant les délais de livraison de plusieurs chantiers olympiques, évoquant un risque de dépassement budgétaire en cas de retard. Bien que la société en charge de ces infrastructures, Solideo, ait régulièrement affirmé que l’agenda serait respecté, le rapporteur a soulevé des « risques » liés au calendrier de livraison.
L’année dernière, les documents budgétaires laissaient entendre que « la majorité des installations serait opérationnelle d’ici 2023, y compris les plus importantes : l’Arena Porte de La Chapelle, le Stade de France rénové, le stade Yves-du-Manoir et la marina de Marseille. »
Cependant, la livraison de toutes ces installations, à l’exception du stade Yves-du-Manoir, a été repoussée à 2024. Une situation jugée peu rassurante. Le rapporteur a souligné que « lorsqu’il y a un retard, il y a un risque de dépassement budgétaire », tout en précisant qu’il exprimait des doutes plutôt que des inquiétudes.
La Solideo, responsable de la réalisation de ces 70 ouvrages, maintient que les dates de mise à disposition contractuelle envers les organisateurs demeurent inchangées. Elle assure qu’il n’y a aucun retard dans la réalisation des chantiers à livrer. Cependant, elle a suggéré qu’il pouvait y avoir une confusion entre les étapes de réception des travaux et la livraison aux organisateurs, qui intervient ultérieurement.
Selon la Solideo, certains chantiers seront achevés fin 2023, mais la livraison aux organisateurs se fera deux à trois mois plus tard, après levée de toutes les réserves. Les sénateurs prévoient une audition du directeur général de la Solideo, Nicolas Ferrand, le 15 novembre. Éric Jeansannetas insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une polémique et espère que les chantiers seront livrés dans les deux mois à venir.
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