Même s’il attire de plus en plus de spectateurs, le Top 14 veut rajeunir son public
By Olivier
Le Top 14 se porte bien, avec des affluences en constante augmentation. La moyenne d’âge des spectateurs est cependant élevée, et la Ligue Nationale de Rugby souhaite rajeunir et féminiser son public.
L’abonné moyen du Top 14 a plus de 60 ans. La LNR a créé une direction pour s’attaquer à ce problème et a mis en place plusieurs projets pour attirer de nouveaux publics.
La LNR a notamment autorisé les intermèdes musicaux à chaque temps mort. La plupart des clubs adhèrent à cette initiative, mais certains, comme La Rochelle, n’ont pas besoin de faire d’efforts particuliers pour attirer les jeunes : “Chez nous, le rajeunissement se fait naturellement, la moyenne d’âge des gens qui sont sur nos listes d’attente est de 44 ans. La moyenne d’âge de l’abonné est de 54 ans.”
Le nouveau public du Top 14 n’est pas toujours un fin connaisseur de rugby. Il aime l’ambiance festive qui règne autour des matchs et ne vient pas forcément pour voir le match en entier : “On préfère que les gens viennent au stade pour voir le match et supporter notre équipe, remarque Yann Roubert, le président du LOU, en souriant. Mais c’est vrai qu’on a encore des gens qui sont aux guichets à la pause, et après le match pour contrôler des entrées.”
La LNR et les clubs utilisent les réseaux sociaux pour toucher ce nouveau public. Ils publient du contenu divertissant et décalé qui plaît aux jeunes.
Le nouveau public du Top 14 n’est pas forcément enclin à s’abonner. Il préfère acheter des billets à l’unité et avoir la liberté de choisir ses matchs. Des nouvelles formules sont lancées, comme les places à partager du Stade Rochelais : “on sait, analyse Thomas Rousseau, que 13 matches, ça peut-être long et contraignant.”
La LNR et les clubs doivent trouver un moyen de faire cohabiter les anciens et les nouveaux publics. Le mélange des générations est la clé de la pérennité des affluences des stades de Top 14.
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