Paris 2024 : casquettes, peluches et stylos… la manne des produits dérivés
À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, les produits dérivés connaissent un véritable engouement. Parmi les articles phares, on retrouve la mascotte Phryge, des tee-shirts et des stylos-bille, générant des ventes importantes pour les distributeurs. Une attention particulière est portée à l’origine de ces produits et à leur accessibilité tarifaire.
Ces produits dérivés sont disponibles dans 15 000 points de vente officiels, dont 6 000 magasins Carrefour, ainsi que dans neuf boutiques Paris 2024 à Paris et Lyon, et en ligne. Une vingtaine de boutiques supplémentaires ouvriront avant les Jeux, accompagnées de 150 points de vente sur les sites de compétition.
La licence Paris 2024 regroupe trois marques : les produits avec l’emblème, les mascottes et la marque de l’équipe de France olympique et paralympique, commercialisées par des distributeurs premium comme Carrefour, et officiels tels que Danone, Decathlon, FDJ, et Le Coq sportif. Le comité d’organisation vise près de 2 milliards d’euros de ventes de produits dérivés. “La mascotte sous toutes ses formes est le best-seller absolu”, affirme Ève Zuckerman, directrice du partenariat Paris 2024 chez Carrefour, ajoutant que le chiffre d’affaires des produits dérivés “a augmenté de 75 % entre février et mars.”
Les ventes des boutiques officielles sont dominées par les peluches, porte-clés, stylos, affiches officielles et souvenirs à petits prix comme les timbres et les pièces de la Monnaie de Paris. Entre 20 % et 80 % des produits sont fabriqués en France, avec une prédominance pour les articles textiles et alimentaires respectivement.
La contrefaçon reste un défi à surmonter, avec la saisie récente de 600 jouets contrefaits à Aubervilliers. Romain Voillemot, directeur juridique du Cojo, assure que le phénomène est limité et que 1 200 douaniers français ont été formés pour reconnaître les produits officiels. “Il faut aussi protéger les plus de 70 entreprises licenciées Paris 2024, dont beaucoup de TPE et PME, qui ont investi massivement”, souligne-t-il, citant Doudou et compagnie, qui a considérablement embauché pour produire les mascottes en France.
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