Institutions

Basket français : affluence en hausse, droits TV en discussion et ambitions européennes

Philippe Auclair & Mike James

Un an après l’élection de Philippe Ausseur à la tête de la Ligue nationale de basket, le basket français se porte bien.

L’affluence moyenne des matchs de Betclic Elite a dépassé les 88% cette saison, et les recettes devraient dépasser les 100 millions d’euros. Ce succès est dû en partie à l’engouement suscité par Victor Wembanyama, jeune prodige considéré comme l’un des plus grands espoirs du basket mondial. Mais cela s’est prolongé cette saison : « On avait tous la crainte que derrière Wembanyama, ce soient des temps plus difficiles, et en fait pas du tout », souligne Philippe Ausseur.

Le modèle économique de la LNB est également solide, avec des clubs qui vivent principalement de leurs produits d’exploitation (matchs, sponsoring) et ne sont pas dépendants des droits TV. « C’est un modèle équilibré. On souhaite évidemment avoir des recettes des droits TV, mais si on ne devait pas en avoir, ce qui n’est pas à l’ordre du jour, ça ne mettrait pas en péril aussi bien la Ligue que ses clubs », assure le président de la LNB.

Le contrat actuel avec La chaîne L’Équipe et Skweek pour les droits TV de la Betclic Elite sera renégocié à la fin de la saison. La LNB souhaite conserver un modèle mixte avec des matchs en clair et payants.

« On va rediscuter avec les uns et les autres pour remettre en place de nouveaux contrats. Pour être très clair, on tient à notre modèle mixte : une fenêtre gratuite et une payante pour l’ensemble des matches », explique Philippe Ausseur.

A court terme, la LNB souhaite augmenter l’exposition médiatique du championnat et accroître ses revenus. « À moyen terme, je pense qu’il faut qu’on remette le sujet de nos arenas sur la table », avance Philippe Ausseur.

Sur le long terme, l’objectif est de faire de la LNB la ligue de référence du basket en Europe. « Sur le long terme, qui est dans le sport à horizon 5-6 ans, il faut que la LNB soit la ligue de référence du basket en Europe, voire un peu plus », ambitionne Philippe Ausseur.

Avec une hausse de l’affluence et des recettes, un modèle économique solide et des objectifs ambitieux, le basket français a sans doute de beaux jours devant lui.

À lire sur le figaro, basket europe

Retrouvez, tous les matins, le meilleur de l’actualité du sport business dans notre newsletter :
le Café du Sport Business

You may also like

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

More in:Institutions