Pas de fumée blanche à Bordeaux avant le deuxième passage devant la DNCG
Les Girondins de Bordeaux arrivent à la croisée des chemins. Le délai fixé par la DNCG pour finaliser l’arrivée d’un investisseur et apurer ses dettes expire ce mardi, et aucune solution n’a encore été trouvée. Le club risque donc une rétrogradation en National, une catastrophe sportive et financière.
Gérard Lopez, le propriétaire des Girondins, est en négociation depuis plusieurs mois avec un fonds d’investissement américain. Un accord prévoyant l’entrée d’un investisseur minoritaire au capital et un prêt de 80 à 100 millions d’euros sur six ans semblait proche, mais il semble que les discussions aient échoué.
Plusieurs raisons expliquent cet échec. Le contexte des droits TV défavorable, avec un manque à gagner estimé à 6 millions d’euros par an en cas de remontée en Ligue 1, complique les négociations.
Face à l’impasse, deux options principales se présentent à lui. Il peut soit injecter de l’argent frais lui-même, comme il l’a déjà fait l’été dernier, soit céder la majorité de ses parts à un repreneur. Cette dernière option, qu’il refusait jusqu’à présent, semble aujourd’hui la plus probable.
Plusieurs repreneurs potentiels se sont manifestés ces dernières semaines. Le timing est serré, avec la reprise du championnat programmée mi-août, mais l’entourage de Lopez espère que la DNCG fera preuve de compréhension et accordera un nouveau délai.
L’avenir des Girondins est donc plus que jamais incertain. La vente de Zuriko Davitachvili à Saint-Étienne pour 6 millions d’euros est un signe positif, mais elle est loin d’être suffisante pour combler les dettes du club.
En attendant, les supporters bordelais sont dans l’attente et l’inquiétude. Ils espèrent que leur club, l’un des plus historiques de France, ne disparaîtra pas.
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