Wonder Ligue La Boulangère : le pari économique réussi
By Olivier
Le championnat de France de basket féminin, la Wonder Ligue La Boulangère, connaît un succès fulgurant. Les Bleues, qui brillent sur la scène internationale, puisent une grande partie de leur force dans ce championnat, dont 14 des 18 joueuses sont issues. Quels sont les facteurs de ce succès ?
Une structure financière solide et pérenne
La LFB, créée en 1998, a mis en place un modèle économique basé sur la mutualisation et la redistribution des revenus. Les clubs contribuent à un fonds de réserve obligatoire, assurant ainsi leur pérennité financière. Cette stabilité permet aux joueuses de bénéficier de salaires compétitifs et aux clubs d’investir dans leurs infrastructures et leur développement.
Un engouement du public en constante croissance
Les affluences dans les salles augmentent régulièrement, dépassant parfois les 8000 spectateurs. L’affluence moyenne la saison dernière était de 1909 spectateurs, contre 1901 la saison précédente, mais surtout 1200 en 2008, Cet engouement se traduit aussi par une hausse des revenus liés aux partenariats et au mécénat, qui représentent désormais la part la plus importante des budgets des clubs.
Des infrastructures à moderniser
Si les capacités d’accueil augmentent, les infrastructures vieillissent. Les clubs investissent dans de nouveaux équipements pour offrir une meilleure expérience aux spectateurs et attirer de nouveaux partenaires : Basket Landes jouera aux Arènes de Mont-de-Marsan (8000 places) dès 2025, pendant que les joueuses de l’ASVEL se dirigeront vers le Palais des Sports qui sera configuré à 3000 places.
Les droits TV, un levier de croissance
Bien que les droits TV soient encore peu développés, ils représentent un potentiel de croissance important. La concurrence de la WNBA et d’autres ligues européennes pour le recrutement des joueuses oblige le championnat français à se professionnaliser encore davantage.
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