“Baisser le train de vie des clubs, ça ne fera pas de mal”, les vérités de Laurent Nicollin
By Olivier
Le président du MHSC, Laurent Nicollin, s’est exprimé sur les conséquences de la baisse des droits TV pour son club.
Face à une situation financière délicate, exacerbée par un marché des droits TV décevant, Laurent Nicollin a partagé son analyse sur les défis que cela pose pour son club.
Avec une réduction drastique des revenus liés aux droits TV – passant de 19,5 millions d’euros escomptés à seulement 7 millions – Montpellier se retrouve dans une situation financière précaire. “On était tributaires du délai, on aurait préféré que ça aille plus vite […] Il y a une perte financière conséquente”, confie Laurent Nicollin, conscient de l’impact sur son budget annuel, situé entre 40 et 50 millions d’euros. Malgré tout, il se montre optimiste quant à la capacité de son club à surmonter ces difficultés à court terme, tout en admettant que le défi s’étend sur plusieurs années.
Laurent Nicollin a également abordé la nécessité d’adapter la masse salariale du club en réponse à ces nouvelles contraintes financières. Il prévoit de plafonner les salaires à 100 000 euros par mois, une mesure qu’il considère essentielle pour maintenir la compétitivité tout en maîtrisant les dépenses : “Automatiquement, lorsqu’il y a moins de rentrées financières, je vais revoir ma masse salariale à la baisse.”
En dépit de ces ajustements, le président du MHSC ne semble pas alarmé par la situation, préférant attendre les résultats concrets avant de porter un jugement définitif sur les accords conclus avec DAZN et Bein Sports pour les droits TV. Il reste également ferme dans son soutien à Vincent Labrune, actuel président de la LFP, qu’il considère comme “l’homme de la situation” malgré les critiques.
Laurent Nicollin conclut avec une vision réaliste mais résolue pour son club : l’objectif prioritaire reste de rester en Ligue 1, même si cela implique une réévaluation des ambitions à moyen terme.
“Baisser le train de vie des clubs, ça ne fera pas de mal”, souligne-t-il, témoignant ainsi de sa volonté d’adapter Montpellier aux nouvelles réalités économiques du football français.
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