Vincent Labrune largement réélu à la tête de la LFP

Sans surprise, Vincent Labrune a obtenu mardi la majorité des suffrages du conseil d’administration de la LFP pour un nouveau mandat de 4 ans à la présidence de l’instance.

Avec 14 voix obtenues (sur 17) par Vincent Labrune, il n’y a pas eu de suspens, même si Cyril Linette avait obtenu, plus tôt dans la matinée, la majorité des voix du collège de Ligue 2 (la Ligue 1 n’a pas voté).

En conférence de presse, le président de la LFP s’est exprimé sur la campagne : il a souligné qu’elle était “animée, dense, dynamique, violente”, regrettant l’attitude “violente” de certains médias.

Vincent Labrune sait que les attentes sont fortes et les sujets chauds : l’équilibre financier de la LFP et des clubs, la programmation de la Ligue 2, les liens avec les supporters. Assez réservé sur son projet avant mardi, il s’est un peu plus exprimé après le vote en réaffirmant le combat à mener contre le piratage, et en proposant une “réinvention” du produit football et des économies à tous les étages, à commencer par lui-même : “Il va y avoir un plan d’économies de charges, pour augmenter l’assiette de distribution des droits aux clubs”, ajoute-t-il.

Au sortir du vote, le candidat battu, Cyril Linette, se disait “un peu sonné”. Même s’il s’y était engagé avant l’élection auprès des ‘“familles”, il réserve sa position quant à une démission du conseil d’administration : “il y a eu une écoute attentive, à tel point qu’il y a eu une pression de chacun d’eux pour que je reste au conseil d’administration. » Il ajoute : “J’ai quelques jours pour réfléchir, par rapport aux choses que j’ai vues et entendues.”

Du côté des présidents de clubs, Nasser El Khalaifi exprimait sa grande satisfaction de voir Vincent Labrune continuer. À l’inverse de John Textor ou Jean-Michel Roussier, particulièrement virulent : “Aujourd’hui, les charges de fonctionnement de la Ligue sont quasiment équivalentes à ce que la Ligue distribue aux clubs de Ligue 1. On est en train de crever la bouche ouverte.”

Les prochains mois viendront confirmer ou infirmer les positions des uns et des autres. Mais l’avenir du football professionnel français est plus flou que jamais.

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