Deux ex-rugbymen soupçonnés d’irrégularités à la billetterie
Elles volent en escadrille, comme le disait Jacques Chirac. Les perquisitions menées au siège du comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby révèlent que des centaines de tickets auraient été vendus en dépit des règles, celle notamment visant à limite à 8 le nombre de billets achetable par les salariés du Comité d’Organisation.
Sébastien Chabal (une centaine de places) et Henri Mioch (600 places pour 140 000 €) en seraient les bénéficiaires. L’ancien deuxième-ligne du XV de France dit avoir « bénéficié d’un accès privilégié » en raison de son statut d’ambassadeur de la compétition, mais assure ne pas vouloir faire « de bénéfices sur ces places ».
« Des questions se posent sur l’hypothèse d’un trafic de billets mais rien n’est établi à ce stade. »
Henri Mioch, l’ancien joueur de Béziers, meilleur ami de Claude Atcher, a été chargé de mission pour l’organisation de la Coupe du monde entre 2017 et 2020. Il détient aussi, avec son fils, une entreprise d’événementiel baptisée Harlequin’s, laquelle revend des packages d’hospitalité pour… des matchs de rugby.
L’enquête confiée par le PNF à la Section de recherches de la gendarmerie permettra de déterminer si ce volume de billets a pu servir à générer des revenus pour Henri Mioch et Sébastien Chabal, ce qui serait illégal.
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