Les délicates négociations de Monaco avec les patrons américains de la F1

C’est un sujet dont on parle assez peu et l’interview passionnante de Michel Boeri, le président de l’Automobile Club de Monaco dans l’équipe, permet de mieux comprendre les relations entre la F1 et les circuits (et les pouvoirs publics).

« Avant les Américains (Liberty Media), Bernie Ecclestone était là pour nous arracher de l’argent, mais il restait dans des proportions normales » explique Michel Boeri. « Aujourd’hui Liberty Media est assailli par des demandes exceptionnelles pour organiser des GP partout dans le monde. Ils sont donc en position de force. (…) On tombe sur des gens d’une culture différente, qui savent la valeur du produit qu’ils offrent. »

Michel Boeri explique que sans revenus de billetterie (27 000 spectateurs à Monaco, contre 300 000 à Monza), le Grand Prix de Monaco ne joue pas avec les mêmes armes que les autres. Mais il doit arriver au même résultat. « Nos autorités ont estimé que de laisser partir le Grand Prix de Monaco n’était pas une hypothèse d’école. À partir de ce moment, aucune négociation n’était possible, nous sommes donc allés à la signature avec le porte-plume en bas. »

Le montant du chèque signé par le porte-plume se situerait autour de 18 à 20M€, des tarifs qui se rapprochent des niveaux payés par les Grands Prix européens et ceux d’Amérique latine. Le Qatar, l’Arabie Saoudite et Bahreïn seraient plutôt entre 40 et 50M€.

De nombreux éléments qui donneront du grain à moudre au gouvernement français, qui travaillerait au retour d’un Grand Prix en France (secteur f1)

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