Le Racing Club de Strasbourg passe sous pavillon américain

Les actionnaires du Racing Club de Strasbourg Alsace ont conclu un accord de rachat du club avec BlueCo, un consortium qui avait précédemment acquis Chelsea FC en mai 2022. L’objectif est d’accroître l’ambition et la compétitivité du Racing dans un contexte footballistique en constante évolution, marqué notamment par l’arrivée d’investisseurs étrangers dans de nombreux clubs français et la réduction du nombre de clubs en Ligue 1 de 20 à 18.

Marc Keller, actuel président du club, continuera de diriger l’équipe avec son équipe de direction existante. Cette décision a été prise après deux années de réflexion avec les actionnaires du club. Keller a déclaré dans un communiqué que le Racing avait construit « un club solide et bien géré à tous les niveaux. Bien que nous ne soyons pas confrontés à une situation financière urgente, nous avons réalisé que nous avions atteint les limites de notre modèle. Pour continuer à faire progresser le Racing et le projeter vers de nouveaux horizons, nous devions être soutenus par une structure solide capable de favoriser notre développement et notre ambition. »

BlueCo s’est engagé à préserver l’héritage du club alsacien. Dans le but de convaincre les supporters et les membres du club, Marc Keller conservera la présidence du Racing. Cette décision vise à garantir une continuité et une stabilité dans la gestion du club tout en bénéficiant de l’expertise et des connaissances de son nouveau propriétaire. Les actionnaires de BlueCo envisagent cet investissement stratégique comme une opportunité de renforcer leur présence dans le football européen et de tirer parti des synergies et des échanges de connaissances avec d’autres clubs, et notamment Chelsea.

La vente du Racing Club de Strasbourg devra d’abord être approuvée par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion, dans les prochaines semaines.

Après le Toulouse FC il y a 3 ans, le FC Lorient (partiellement) il y a 6 mois, le Racing Club de Strasbourg est le troisième club français de Ligue à se faire racheter par un fonds d’investissement américain et qui apparait comme (au mieux) le second club du groupe. L’ESTAC, propriété de City Football Group, en Ligue 2, est également dans ce cas.

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