Des présidents de Ligue 1 lancent un audit interne de tous les postes de la LFP
La Ligue de Football Professionnel a annoncé un audit de ses dépenses après des résultats jugés décevants pour la vente des droits TV de la saison 2024-2025.
Le contrat, conclu avec le duo DAZN-beIN Sports, s’élève à 500 millions d’euros par saison, bien loin du milliard d’euros espéré par le président de la LFP, Vincent Labrune. Cette contre-performance a suscité de vives critiques de la part des présidents de clubs, à l’image de Joseph Oughourlian (RC Lens).
L’accord avec DAZN et beIN Sports a été acté après des négociations difficiles, DAZN étant le seul diffuseur intéressé. Cette situation a conduit certains observateurs, comme Pierre Maes, à dénoncer un « amateurisme déconcertant » de la part de la LFP.
Le nouveau contrat prévoit que DAZN diffusera huit matchs par journée de championnat pour 400 millions d’euros, tandis que beIN Sports diffusera l’affiche restante pour 100 millions d’euros. Les droits internationaux généreront 160 millions d’euros supplémentaires, et la Ligue 2 touchera 40 millions d’euros.
Malgré ces revenus, le total de 700 millions d’euros est loin des ambitions affichées par Vincent Labrune. Ce manque à gagner a provoqué la colère des présidents de clubs, qui ont notamment rejeté l’idée d’une chaîne 100% L1 produite par la LFP.
L’audit lancé par la LFP vise à identifier les raisons de cette contre-performance et à trouver des solutions pour améliorer la valorisation des droits TV du championnat français à l’avenir. Le football français se trouve à un tournant, et les prochaines années seront cruciales pour déterminer sa capacité à générer des revenus importants à partir de la diffusion de ses matches.-
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