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“Une forme d'impunité pour certains clubs” : le maire de Bourg-en-Bresse pointe les dérives des modèles de Monaco, Paris et l'Asvel

Dans une interview accordée à L'Équipe, Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et voix critique du sport business, met en lumière ce qu'il perçoit comme des "dérives" dans le basket professionnel français. Il pointe du doigt les modèles économiques de trois clubs français de l'Euroligue : Monaco, l'Asvel et Paris Basketball, suggérant que ces structures créent une compétition à deux vitesses au sein du Championnat de France.

Jean-François Debat souligne l'inquiétude face à ces modèles économiques : "Je vois avec inquiétude des règles qui ne sont pas respectées et qui donnent le sentiment d'une forme d'impunité pour certains clubs." Il critique l'acceptation de financements dont la provenance n'est pas claire et la tolérance envers des pratiques qui semblent contourner les règles établies.

Impact sur la compétition :

Le maire de Bourg-en-Bresse craint que ces dynamiques créent un fossé entre les clubs financés par des "mécènes" et les autres, rendant le championnat moins compétitif et moins intéressant pour les spectateurs. "Si cela devient la même chose en basket, avec 13 ou 14 équipes sur 16 dont l'objectif est au mieux d'arracher une demi-finale ou de ne pas descendre, va-t-on maintenir l'intérêt des compétitions et des spectateurs ?"

Réflexion sur le financement public :

En tant qu'élu, Jean-François Debat rappelle que les collectivités locales financent une part significative des infrastructures sportives et des budgets des clubs. Avec 40% des salles financées par les collectivités et environ 20% des budgets d'exploitation selon la LNB, il pose la question de la légitimité de ce soutien si les règles du jeu ne sont pas équitables.

Le débat lancé par Jean-François Debat appelle à une réflexion sur l'avenir du basket français. Il insiste sur la nécessité d'un cadre réglementaire plus strict pour assurer une compétition juste et équilibrée, préservant ainsi l'intérêt et la santé du sport à long terme. La LNB et la FFBB sont donc interpellées pour définir une vision à dix ans qui réponde à ces défis.

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