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Edgar Grospiron nommé à la tête du comité d'organisation de Alpes 2030

Après le retrait de Martin Fourcade, la désignation d'Edgar Grospiron comme président du Comité d'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 2030 a été officialisée. Ce choix, annoncé pour être entériné le 18 février à Lyon, est le fruit d'un consensus basé sur plusieurs critères essentiels pour le projet des Alpes françaises.

Renaud Muselier, président de la région Sud, a détaillé sur BFM Nice Côte d'Azur pourquoi Grospiron a été préféré parmi cinq autres candidats, dont Nathalie Péchalat, Marie Martinod, Vincent Jay, Jean-Luc Crétier, et Gérard Holtz. "Champion olympique, multi-médaillé, personnalité charismatique, connaissant de l’intérieur les Jeux olympiques, répondant à différents types de critères, d’organisation, de structure, de relation avec le CIO, connaissance des territoires… Il a répondu à tous les critères", a-t-il souligné, mettant en avant l'expérience et le profil polyvalent d’Edgar Grospiron.

Edgar Grospiron, à 55 ans, apporte non seulement son palmarès de champion olympique de ski de bosses en 1992, mais aussi une compréhension profonde des enjeux organisationnels des Jeux, ayant été impliqué dans la candidature d'Annecy pour les JO d'hiver 2018.

La ministre des Sports, Marie Barsacq, a salué ce choix en soulignant l'aspect symbolique : "Aujourd'hui, 33 ans jour pour jour après son titre olympique à Albertville 1992, c'est un beau symbole." Elle a également exprimé sa confiance en Edgar Grospiron pour "mener les équipes du COJOP Alpes Françaises 2030 et écrire collectivement une nouvelle page des Jeux d'hiver", avec un soutien étatique via la SOLIDEO, récemment créée par décret.

Les Jeux seront organisés sur quatre pôles géographiques : Savoie, Haute-Savoie, Alpes-Maritimes et Hautes-Alpes, utilisant 95% de sites existants pour minimiser les impacts environnementaux et financiers. Des lieux comme Nice, le Grand Bornand, Courchevel-Méribel pour le ski alpin, Val d'Isère, et La Clusaz pour le ski de fond seront impliqués, avec le village olympique et les épreuves de patinage à Nice.

Ce choix d’Edgar Grospiron, donc, n'est pas seulement une reconnaissance de son passé sportif mais aussi de son potentiel à fédérer et à structurer un projet olympique complexe et ambitieux, visant à offrir des Jeux durables et inclusifs dans une région déjà reconnue pour son expertise en sports d'hiver.

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