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Edgar Grospiron

Alpes 2030 : un défi logistique et financier sous pression

Lors de son premier grand oral devant le Comité international olympique mercredi à Costa Navarino, Edgar Grospiron, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver des Alpes 2030, a exposé une vision ambitieuse mais confrontée à des défis majeurs. Ces déclarations révèlent les enjeux financiers, logistiques et environnementaux d’un projet olympique éclaté sur deux régions, avec un budget estimé à 2 milliards d’euros, dont un milliard pour la Société de livraison des ouvrages olympiques.

Edgar Grospiron a admis devant le CIO : "Nous avons conscience de ne pas être en avance sur notre planning", soulignant un retard critique à moins de cinq ans de l’ouverture, prévue le 1er février 2030. Face à cette urgence, il tempère : "On est dans une forme d’urgence et il ne faut pas se précipiter", illustrant un paradoxe entre pression temporelle et nécessité de poser des "briques essentielles" pour les fondations du projet.

Il ajoute : "Nous devrons faire des choix, certains seront difficiles", notamment sur la carte des sites et le budget, avec un plan directeur à valider le 23 juin 2025 pour chiffrer précisément les coûts et revenus par site.

Financièrement, l’enjeu est colossal : le budget de 2 milliards d’euros repose sur une garantie de l’État de 362 M€ en cas de déficit, confirmée par une lettre du Premier ministre François Bayrou à Thomas Bach. Edgar Grospiron insiste sur la recherche de partenaires privés pour combler l’écart, mais les retards accumulés, exacerbés par l’épisode Martin Fourcade, inquiètent le CIO, qui n’a toujours pas signé le contrat hôte olympique huit mois après l’attribution en juillet 2024.

La ministre des Sports, Marie Barsacq, a promis une loi olympique cet été pour accélérer les chantiers, capitalisant sur l’héritage de Paris-2024, tout en insistant : "Les Jeux doivent être utiles pour le futur de la montagne, laissant un héritage matériel et immatériel".

Sur le plan environnemental, Edgar Grospiron ambitionne des Jeux "exemplaires et durables", mais admet : "On ne peut pas attendre des Jeux de tout résoudre. Les Jeux peuvent être un formidable accélérateur, une vitrine et même un laboratoire". Dans un contexte de réchauffement climatique affectant les massifs alpins, il voit les JO comme un "catalyseur" pour repenser la transition des écosystèmes montagnards, avec des initiatives "intéressantes" et "duplicables".

Logistiquement, l’étendue du territoire (du Mont Blanc à la Côte d’Azur) pose un défi complexe, comparable à Milan-Cortina 2026. Edgar Grospiron note : "On va pouvoir tirer beaucoup d’enseignements sur la manière d’organiser des Jeux qui s’étendent sur un large territoire". Cependant, la répartition des charges entre AURA et PACA, combinée à des délais serrés, exige des arbitrages stratégiques, comme le choix des sites, un point clé du plan directeur.

Ce projet illustre les tensions entre ambition olympique et contraintes financières : un budget de 2 milliards d’euros, une garantie publique de 362 M€, et une dépendance aux partenaires privés dans un contexte de scepticisme du CIO. Edgar Grospiron, soutenu par des figures comme Jean-Claude Killy, Michel Barnier et Guy Drut, affirme : "J’ai initié un travail de fond… qui nous servira de modèle pour les cinq années à venir", mais les retards et les choix difficiles à venir (financement, sites, environnement) laissent planer des doutes sur la réussite des Alpes 2030, à cinq ans de l’échéance. Comme Paris 2024 en a suscité également.

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Olivier Spaeth

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