Comme tous les matins, retrouvez l’essentiel de l’actualité des affaires du sport et de l’esport Merci pour votre lecture et n’hésitez pas à la partager !

“Ce qui leur manque, c'est l'amour du public” : l'OL à la recherche de soutien populaire

L’Olympique Lyonnais féminin, malgré ses 8 Ligues des champions et 17 titres de championne de France, peine à remplir les tribunes du Groupama Stadium. Battu 4-1 par Arsenal en demi-finale retour de la C1 dimanche soir, l’OL a été éliminé, devant 20 000 spectateurs seulement. Vincent Ponsot, directeur général, déplore : "Ce qui leur manque, c’est l’amour du public.” Ce défaut d’engagement fan révèle les limites du football féminin français face à un modèle économique en mutation.

Une affluence en demi-teinte

Malgré une victoire 2-1 à l’aller devant 40 045 spectateurs à l’Emirates, l’OL n’a attiré que 18 000 supporters payants pour le retour, contre 38 466 en 2023 face au PSG, grâce à 24 000 invitations. "On paye pour voir l’équipe masculine, pourquoi pas la féminine ?" questionne Ponsot, justifiant une politique tarifaire accessible (10-25 €, 5 € pour les licenciées) sans invitations massives. Kadidiatou Diani rêvait d’égaler Londres : "On espère faire aussi bien qu’à l’Emirates", mais le match OL-Rennes en Ligue 1 la veille a détourné les habitués.

Une stratégie événementielle

Pour séduire, l’OL mise sur l’expérience : un show post-match avec Feder et des tarifs familiaux visent une "atmosphère conviviale, une safe place". Cette approche s’inspire de la WSL anglaise (où les affluences sont en moyenne autour de 15 000 spectateurs). Michele Kang, propriétaire, pousse pour un stade dédié de 20 000 places à Vénissieux, plus accessible que Décines. "Un lieu fixe est crucial pour fidéliser", insiste Vincent Ponsot, alors que les matchs dispersés (Bourg-en-Bresse, Bourgoin, etc.) freinent la constance.

Enjeux économiques

Avec un budget de 10 M€, l’OL féminin génère 30 % de ses revenus via billetterie et sponsors. La Coupe du monde 2019 n’a pas eu l’effet escompté en France, contrairement à l’Euro 2022 en Angleterre. Un stade de 15 à 20 000 places à Vénissieux, dont le coût est estimé à 50 M€, pourrait doubler les recettes billetterie (environ 1,5 M€ en 2024). Cependant, la faiblesse des droits TV (environ 15 % des revenus) et la faible couverture médiatique limitent la croissance.

Perspectives

L’élimination face à Arsenal souligne l’urgence de fidéliser un public. Un stade dédié, des partenariats renforcés (Adidas, Orange) et une présence digitale accrue sont des leviers. L’OL doit également s’inspirer de la réussite économique des clubs anglais, à l’image d’Arsenal ou de Chelsea.

À lire sur l’équipe 💰, le parisien 💰

OM : "Sublime Côte d’Ivoire" à l'honneur contre Brest - sport buzz business, l’équipe

x2.

C’est la hausse du droit au pari que la LFP va réclamer aux opérateurs de paris en ligne pour la saison prochaine. Ces derniers s’y opposent.

À lire sur l’équipe

Voici le lien le plus cliqué dans le newsletter précédente

Formule 1 : quand Havas profite du sponsoring de LVMH - glitz 💰