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Stade de France, déficit… En coulisses, des enjeux financiers colossaux pour la FFR

Le Tournoi des Six Nations 2025 a débuté avec un carton de la France contre le Pays de Galles vendredi, dans une ambiance festive dans un Stade de France comble. Cependant, en coulisses, la Fédération française de rugby fait face à des défis financiers colossaux. Selon Florian Grill, président de la FFR, les pertes potentielles atteignent "une bombe nucléaire de 57 millions d'euros" sur les comptes de l'institution.

Le Stade de France représente un enjeu majeur pour la FFR, qui vise à réduire son déficit d'exploitation de 18 millions d'euros par an grâce à ce stade. Florian Grill précise que le stade pourrait permettre de réduire ce déficit d'environ un tiers, soit 6 millions d'euros annuellement. La FFR a négocié avec les deux candidats à la concession du stade pour trente ans : le sortant Vinci-Bouygues et GL Events, favorisé par l'État pour le moment. Toutefois, le consortium Vinci-Bouygues a contesté cette décision en justice, et une décision est attendue sous peu.

L'importance de ces négociations se reflète dans les propos de Florian Grill : "Avec GL, nous sommes plutôt alignés", bien qu'aucun contrat ne soit signé en raison de la procédure judiciaire en cours. L'égalité de traitement entre les candidats a été mise en question par l'avocat de Vinci-Bouygues, Me Thomas Courtel, qui souligne des différences potentielles dans les conditions financières offertes à GL Events par rapport au consortium.

Outre le Stade de France, la FFR est confrontée à d'autres défis financiers, notamment avec les retombées de la Coupe du monde de rugby 2023, qualifiée de "gouffre" par Florian Grill. Un déficit de 57 millions d'euros est anticipé sur le GIE Hospitalités, où la FFR détient une participation de 80%. La gestion des places VIP s'est avérée désastreuse, conduisant à la faillite de la société en charge et à un redressement fiscal.

Enfin, la redistribution des revenus du Tournoi des Six Nations pose également problème. La France, apportant 26% du budget mais ne recevant que 16% des recettes, subit une iniquité dénoncée par Florian Grill. L'arrivée de CVC, fonds d'investissement détenant désormais 14% du capital, a transformé le tournoi en une "course à l'enrichissement" selon le président de la FFR, qui envisage de réclamer une meilleure répartition des revenus pour les années à venir.

“Je dis souvent que l’on est passé au Tournoi des 7 Nations avec l’arrivée de CVC”, rappelle Florian Grill.

Ces enjeux financiers mettent en lumière la complexité des relations entre le sport, les finances et la politique, soulignant l'importance cruciale des décisions à venir pour la santé économique de la FFR.

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5%

C’est la hausse du nombre de licenciés dans les fédérations sportives en France depuis les Jeux Olympiques. Ce nombre avait déjà augmenté de 7,9% l’année passée.

C’est le tennis de table qui se taille la part du lion, avec une hausse de 23%. Le badminton a enregistré une hausse de 19%, comme l'escrime, et le tir à l'arc a progressé de 15%. La Fédération handisport a gagné 21% de licenciés.

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