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Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG

Les comptes du foot français toujours dans le rouge, avant le grand plongeon DAZN

La Direction nationale du contrôle de gestion a publié les bilans financiers simplifiés des clubs de Ligue 1 pour la saison 2023-2024, offrant un tableau contrasté de la santé économique du football français.

Ce rapport met en lumière les performances financières des dix-huit pensionnaires de l’élite, révélant des disparités significatives entre les meilleurs élèves et les clubs aux prises avec des difficultés structurelles. Ce bilan est une mine d’informations sur la gestion, les revenus, et les défis persistants du football hexagonal, tout en anticipant des défis majeurs pour la saison 2024-2025.

Le LOSC se positionne comme le meilleur élève financier de Ligue 1, affichant un résultat net après impôt de 16,891 millions d’euros, selon les données de la LFP. Avec un chiffre d’affaires total de 180,271 millions d’euros (transferts inclus) et des charges limitées à 138,220 millions d’euros, le club nordiste illustre une gestion exemplaire. Il devance largement le RC Lens, son dauphin, avec un résultat net de 7,587 millions d’euros, suivi par le Toulouse FC (7,077 M€) et le Clermont Foot (3,574 M€).

À l’opposé, le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille figurent parmi les mauvais élèves, avec des pertes nettes respectives de -60,340 millions d’euros et -39,084 millions d’euros, reflétant des investissements massifs et une dépendance accrue aux revenus externes.

Le classement des résultats nets met en évidence une polarisation croissante : six clubs affichent un résultat positif (LOSC, Lens, Toulouse, Clermont, Brest, Lorient), tandis que douze enregistrent des pertes, avec des écarts significatifs. Le Stade de Reims (669 000 €) et le FC Nantes (103 000 €) frôlent l’équilibre, mais des clubs comme l’AS Monaco (-17,961 M€), l’Olympique Lyonnais (OL, -25,737 M€), et l’OGC Nice (-26,707 M€) subissent des déficits conséquents.

Ces disparités soulignent les défis structurels du football français, où les clubs dépendent fortement des droits TV, des transferts, et des performances européennes, comme le notait Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG : “Nous avons calculé le ratio masse salariale par point récolté dans les compétitions UEFA, révélant des écarts criants entre les clubs leaders et les autres.”

Un élément clé de cette saison 2023-2024 a été l’apport financier du fonds d’investissement CVC Capital Partners, qui, via un accord de 1,5 milliard d’euros conclu en 2022 avec la LFP, a continué de soutenir les clubs de Ligue 1. Cet apport, réparti entre les clubs, a permis d’amortir les pressions financières, en particulier pour les clubs en difficulté. Cependant, cette manne financière arrive à un moment où les revenus des droits TV, une colonne vertébrale des budgets, sont en forte baisse pour la saison 2024-2025.

Cette diminution oblige les clubs à compenser par d’autres sources de revenus, notamment en augmentant leurs revenus issus des transferts, comme le montrent les montants records enregistrés sur le mercato d’été 2024.

Sur la masse salariale, le PSG domine outrageusement avec 658,589 millions d’euros, suivi par l’OL (161,914 M€) et l’OM (148,255 M€), confirmant leur statut de locomotives économiques, mais aussi leur vulnérabilité face à des charges élevées. Le LOSC, avec une masse salariale de 74,742 millions d’euros, se classe huitième, derrière ses concurrents européens (Lens, 84,762 M€ ; Monaco, 104,87 M€), mais démontre une gestion prudente. En bas de classement, le Clermont Foot affiche la plus faible masse salariale (22,959 M€).

Le football français (Ligue 1 & Ligue 2) continue de naviguer dans une mer agitée financièrement, avec des pertes cumulées estimées à 270 M€ pour la saison 2023-2024, et une ambition affichée par la LFP de stabiliser ses revenus malgré la baisse des droits TV.

Cependant, des cas comme celui des Girondins de Bordeaux, rétrogradés en National 2 avec un déficit de 55,4 millions d’euros en 2023-2024 et une masse salariale de 38,5 millions d’euros, illustrent les risques d’une gestion déséquilibrée. Avec des honoraires d’agents atteignant 4,8 millions d’euros, Bordeaux incarne les dérives que la DNCG cherche à corriger.

Ce bilan 2023-2024 de Ligue 1 reflète une élite divisée : des clubs comme le LOSC et le RC Lens montrent qu’une gestion rigoureuse peut coexister avec des ambitions sportives, tandis que les géants comme le PSG et l’OM, malgré leurs ressources et l’apport de CVC, peinent à équilibrer leurs comptes.

Pour compenser, les clubs ont intensifié leurs activités sur le marché des transferts, avec des ventes record en 2024, mais cette stratégie pourrait accroître leur dépendance à une variable économique volatile.

Ces chiffres soulignent l’urgence de réformer la répartition des revenus et de renforcer les contrôles financiers pour assurer la pérennité du football français dans un contexte de transition économique.

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