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L’équation ardue du modèle économique du football français : gagner moins et dépenser moins

Le football français traverse une crise économique sans précédent, poussant la Fédération Française de Football et la Ligue de Football Professionnel à repenser leur modèle économique. Les États généraux lancés le 3 mars 2025 par Philippe Diallo, président de la FFF, marquent une étape clé pour réformer un secteur en marasme, face à une baisse drastique des revenus audiovisuels et une dépendance aux transferts.

Philippe Diallo insiste : "Le modèle économique sur lequel nous reposons depuis plusieurs décennies, avec les deux piliers des droits audiovisuels et du système des transferts, est questionné." Les recettes télévisées ont chuté à moins de 500 millions d’euros annuels pour 2024-2029, contre 624 millions d’euros (2021-2024) et 726,5 millions d’euros (2016-2020), affectant durement les petits clubs, plus dépendants de cette manne. Parallèlement, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne dans l’affaire Lassana Diarra pourrait fragiliser les transferts, un pilier représentant 80 % à 90 % des revenus des clubs.

En 2023-2024, les clubs français ont cumulé une perte d’exploitation de près d’un milliard d’euros, compensée par 805 millions d’euros de plus-values sur les cessions, limitant le déficit global à 270 millions d’euros, selon la DNCG. Cette saison, le déficit cumulé atteint 1,2 milliard d’euros, menaçant cinq à sept clubs de dépôt de bilan. Philippe Diallo déplore : "Quand je regarde le modèle en Angleterre et en Allemagne, le résultat d’exploitation est à l’équilibre hors transferts. La France a un résultat négatif, et il nous faut vendre des joueurs tout le temps pour atteindre un équilibre." Lors de la dernière fenêtre hivernale, les clubs français ont dominé les ventes internationales avec 357 millions d’euros, loin devant leurs concurrents.

Face à cette crise, Philippe Diallo et la ministre des Sports, Marie Barsacq, prônent une réduction des dépenses, notamment via un contrôle accru de la masse salariale. Depuis 2022, la DNCG limite cette masse à 70 % du chiffre d’affaires, un seuil que Vincent Labrune et Jean-Marc Mickeler souhaitent abaisser, en réduisant aussi le nombre de joueurs sous contrat. Un dirigeant confie : "On a longtemps surpayé des joueurs moyens…" Cette stratégie, toutefois, risque d’accélérer la fuite des talents vers des championnats comme la Premier League (1,6 milliard d’euros de droits TV sur trois ans, dévaluant la Ligue 1, selon Jean-Pascal Gayant, économiste du sport : "Cela peut aboutir à un championnat moins attractif, générant moins de recettes télévisées."

Vincent Labrune prévient : "Les clubs qui vont mourir sont ceux qui n’auront pas moyen de remettre au pot en cas de coup dur." Les grands clubs, comme le PSG (soutenu par QSI) ou l’OM (Frank McCourt), disposent d’actionnaires puissants, tandis que les petits, comme Angers ou Reims, sont contraints de vendre leurs stars. Les 1,5 milliard d’euros de CVC en 2022, censés investir dans les infrastructures, ont souvent servi à surpayer des joueurs, contrairement à ce qu’il s’est passé en Espagne.

Diversifier les revenus (billetterie, sponsors, produits dérivés) est crucial, mais à court terme, une cure d’austérité s’impose pour éviter l’effondrement, tout en évitant d’accentuer les écarts entre clubs riches et pauvres.

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Olivier Spaeth

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