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Tony Estanguet visé par une enquête sur sa rémunération à Paris 2024

Le président du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Tony Estanguet, est au cœur d'une nouvelle polémique. Le Parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête préliminaire sur les conditions de sa rémunération, jugée excessive par certains.

Un salaire de 450 000 euros annuels ?

C'est le montant que Tony Estanguet aurait perçu en 2022, selon une information du Canard enchaîné. Cette somme comprend son salaire officiel de 270 000 euros bruts annuels, ainsi que des revenus complémentaires provenant de sa société de conseil, "Tony Estanguet Consulting".

Des pratiques controversées

Le PNF s'intéresse notamment à deux points précis :

• Le cumul de fonctions : Tony Estanguet est à la fois président du Cojo et président de sa propre société de conseil. Le PNF veut savoir si ce cumul n'est pas entaché de conflit d'intérêts.

• Le montant des prestations facturées par "Tony Estanguet Consulting" au Cojo : le PNF cherche à déterminer si ces prestations étaient réelles et si elles justifiaient un tel montant.

Tony Estanguet se défend

L'ancien champion de canoë a nié toute irrégularité. Il affirme que sa rémunération est "strictement encadrée" et que ses fonctions au sein du Cojo sont "à temps plein". Il a également déclaré qu'il ne touchait "aucun revenu" de sa société de conseil depuis 2020.

Un contexte sensible

Cette enquête survient dans un contexte déjà tendu pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Le Cojo est déjà visé par trois autres enquêtes du PNF, notamment pour des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics.

Le comité d'organisation a exprimé son "étonnement" face à l'ouverture de l'enquête et a déclaré qu'il "coopérerait pleinement" avec la justice.

En attendant les conclusions du PNF, cette affaire jette un nouveau discrédit sur l'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024.

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10 M€.

C’est la baisse budgétée du montant de la part variable payée par On Location à Paris 2024 dans le cas où les ventes réalisées dépasseraient le minimum garanti.

En effet, le rythme des ventes de l’agence mandatée par le CIO a, semble-t-il, ralenti, malgré un chiffre record annoncé à l’automne dernier, avec plus de 240 000 billets vendus sur un total de 750 000 réservés aux VIP.

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