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"La médaille d'or n'a eu aucun effet"... Face au désengagement des sponsors, les médaillés tricolores déchantent

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été un moment de gloire pour de nombreux athlètes français, mais pour certains médaillés d'or, la médaille n'a pas ouvert les portes espérées vers de nouveaux partenariats financiers. Dans un contexte économique difficile, la recherche de sponsors s'avère plus ardue que jamais, surtout pour ceux qui ne jouissent pas de la notoriété des superstars comme Léon Marchand, Teddy Riner, ou Antoine Dupont.

Manon Apithy-Brunet, championne olympique de sabre, souligne cette réalité : "Quand on est médaillé d’or, on s’imagine qu’on va recevoir plein d’appels, et ce n’est tout simplement pas le cas. Finalement la première étape, avant même de trouver de nouveaux partenaires, c’est d’essayer de garder ceux qui étaient déjà là." Elle n'est pas la seule à ressentir cette désillusion. Jules Ribstein, champion paralympique en triathlon PTS2, ajoute : "Il n'y a eu aucun effet après la médaille d’or. Il n’y a pas eu de propositions nouvelles, et au contraire, j’ai 50% de mes partenaires qui s’arrêtent."

L'enthousiasme des entreprises pour le sponsoring sportif a considérablement diminué depuis l'euphorie de Paris 2024. Comme l'explique Antoine Léon, fondateur de l'agence High Performance Management : "L’économie globale est en souffrance. Les entreprises ont du mal à dégager des bénéfices. Elles sont plus sélectives dans leurs facteurs de dépenses et le sponsoring n’est pas une priorité." Cette situation est exacerbée par le fait que les Jeux de Los Angeles en 2028 ne suscitent pas le même engouement, la visibilité étant moindre sur le sol étranger.

Pour les athlètes comme Nicolas Gestin, champion olympique en canoë slalom, la quête de nouveaux sponsors est devenue "le nerf de la guerre". Il envisage maintenant une approche plus ciblée en se tournant vers des partenariats alignés avec ses valeurs personnelles, notamment dans les domaines de la protection de l'enfance et de l'écologie. De plus, les coûts associés à une carrière professionnelle après la médaille d'or augmentent, nécessitant un encadrement plus professionnel pour gérer la visibilité accrue.

Aurélie Aubert, championne paralympique de boccia, a réussi à se démarquer en signant un contrat de partenariat avec Kinder après une exposition médiatique significative, ce qui illustre que la persévérance et une bonne stratégie de communication peuvent encore payer, même dans un marché difficile.

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C’est l’affluence rassemblée par le LDLC Asvel, à l’occasion de la réception du Paris Basketball. Il s’agit du record d’affluence pour le club rhodanien en championnat de France.

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