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Laurie Cance & Marion Torrent

Pourquoi au moins un tiers des sections féminines sont à vendre

La crise des droits TV qui secoue le football français depuis des mois a des répercussions inattendues mais profondes sur l’Arkema Première Ligue, le championnat féminin de l’élite. Plus d’un tiers des sections féminines des 12 clubs engagés en 2024-2025 seraient à vendre, plombées par les difficultés économiques des clubs masculins dont elles dépendent. Jean-Michel Aulas, président de la Ligue Féminine de Football Professionnel, résume : "Les clubs masculins en difficulté se demandent s’ils doivent se séparer ou supprimer leurs équipes féminines." Dans ce contexte, des investisseurs, notamment américains et anglais, manifestent un intérêt croissant.

Une crise en cascade

La genèse de cette situation tient à l’effondrement des revenus télévisuels de la Ligue 1, exacerbé par l’échec des négociations avec des diffuseurs comme Mediapro en 2020 et les incertitudes autour des contrats actuels avec DAZN. Pour des clubs comme Le Havre ou Reims, déjà fragilisés, la section féminine devient un luxe difficile à maintenir. À Dijon, le président Pierre-Henri Deballon a officialisé la mise en vente de sa section féminine (budget de 2,7 M€), invoquant une réduction des coûts sans lien direct avec les droits TV, mais symptomatique d’un désengagement chronique. À Montpellier, Laurent Nicollin envisage une cession partielle face à une possible relégation en Ligue 2 de l’équipe masculine. Le Havre (2 M€ de budget) et Reims, malgré une progression sportive, suivent la même logique, avec des discussions déjà entamées avec des repreneurs.

Des sections féminines vulnérables

Historiquement, les sections féminines françaises dépendent des structures masculines, un modèle qui les rend vulnérables en période de crise. "On n’a pas su surfer sur l’élan de la Coupe du monde 2019", confie un ex-entraîneur de D1. À Dijon, l’absence d’un service commercial dédié ou d’une valorisation dans les partenariats illustre ce manque d’investissement. Même des clubs comme Le Havre, promu en 2022, peinent à stabiliser leur modèle économique malgré des dotations FFF/UEFA de 600 000 €.

Une opportunité pour les investisseurs étrangers

Face à cette fragilité, la LFFP, sous l’impulsion de Jean-Michel Aulas, orchestre une réponse ambitieuse. Six fonds d’investissement, principalement américains et anglais, souvent liés à la NWSL, négocient avec les clubs et la ligue. "Ce sont des investisseurs qui croient en la croissance du football féminin", assure Jean-Michel Aulas, qui anticipe des annonces avant fin 2025. Deux acteurs français sont aussi en lice. Ces rachats s’inscrivent dans un cadre strict : respect de la "Licence Club" (infrastructures, ressources), contrôle par la DNCG et création de structures juridiques (SASP). La valorisation reste floue, mais les 50 M€ payés par Michele Kang pour l’OL féminin en 2023 sont inatteignables.

Perspectives économiques

Ce mouvement pourrait redéfinir le paysage du football féminin français. L’arrivée d’investisseurs étrangers promet une injection de capitaux, une professionnalisation accrue et une indépendance vis-à-vis des clubs masculins. Cependant, elle pose aussi des risques : perte d’identité locale et spéculation sur un marché encore immature. La LFFP mise sur de nouveaux sponsors et une exploitation optimisée pour fiabiliser ce modèle. Si elle réussit, l’Arkema Première Ligue pourrait s’inspirer de la WSL anglaise, où les clubs féminins s’émancipent progressivement. Reste à savoir si cette crise, bien que silencieuse, marquera un tournant historique ou un simple soubresaut.

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Olivier Spaeth

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