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Le PSG, nouveau meilleur ami de Ricard : les Marseillais digèrent mal

Le partenariat entre Pernod Ricard et le PSG a mis le feu aux poudres à Marseille. Si l’entreprise justifie ce choix par une stratégie marketing globale, la décision est loin de faire l’unanimité dans les Bouches-du-Rhône.

Le pastis au cœur de la polémique

Le choix de Pernod Ricard de s’associer au PSG a déclenché une véritable tempête médiatique. Symbole de Marseille, le pastis se retrouve propulsé au cœur d’une polémique qui dépasse largement le cadre sportif. La petite-fille du fondateur de la marque, Lorraine Ricard, a elle-même exprimé sa désapprobation, soulignant le décalage entre cette décision et l’attachement historique de la famille à la cité phocéenne : “Quand le business trahit ses racines, il abîme son histoire et prend des risques sur son futur.”

Même le maire de Marseille y va de son couplet. Benoît Payan a annoncé qu'il allait bientôt rencontrer le PDG du groupe, Alexandre Ricard, pour lui "demander des explications".

Une stratégie marketing remise en question

Si Pernod Ricard met en avant les opportunités qu’offre ce partenariat à l’échelle mondiale, les détracteurs de cette alliance soulignent les risques encourus en trahissant son histoire. Le boycott des produits de la marque est évoqué, et l’image de marque, durement acquise, pourrait en pâtir.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les grandes marques lorsqu’elles doivent concilier leurs ambitions mondiales et leur identité locale. Pernod Ricard fait face à un faux dilemme : privilégier une stratégie marketing globale au risque d’aliéner une partie de sa clientèle ou bien renouer avec ses valeurs fondatrices et renforcer son ancrage territorial. La part du ricard à Marseille dans le chiffre d’affaires du groupe est un bon indice du choix que fait celui qui compte 240 marques dans son portefeuille…

Gageons qui se le groupe s’était appelé simplement Pernod, la vaine polémique n’aurait sans doute pas eu lieu, ou pas dans ces proportions (même si le bruit médiatique est démultiplié)

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