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Les grands chantiers de Michel Callot, réélu président de la fédération française

Michel Callot, réélu pour un troisième et dernier mandat à la tête de la Fédération Française de Cyclisme, a mis en avant son ambition de transformer cette institution en un "mandat de transmission". Son objectif est de laisser une fédération en pleine santé financière et organisationnelle après les super-Championnats du monde de 2027 en Haute-Savoie, un événement quadriennal rassemblant 19 disciplines cyclistes.

Michel Callot décrit ce mandat comme une période de préparation pour l'avenir de la FFC. Il a souligné l'importance de "transmettre" une fédération dans une situation optimale, avec des bases solides pour les futurs dirigeants. Sa victoire avec 69,55 % des voix face à Teodoro Bartuccio montre un soutien fort, avec 54,6 % des votes des clubs et 84,5 % des délégués, illustrant la confiance des acteurs du cyclisme français dans sa vision.

Un des axes majeurs de ce mandat est la transformation économique de la fédération. Michel Callot a noté que la FFC était "plutôt traditionnelle dans ses modes de financement", avec peu de revenus issus de la billetterie. Pour changer cela, la fédération collabore avec Hopscotch afin d'introduire un nouveau modèle commercial. L'objectif est de passer d'une fédération "plutôt pauvre" à une structure financièrement plus robuste, capable de soutenir davantage les clubs, les projets sportifs et les organisateurs d'événements.

L'un des défis économiques mentionnés par Michel Callot concerne le financement des comités territoriaux et des clubs par les collectivités locales, un soutient qui pourrait diminuer. Pour pallier cela, il propose de maximiser les efforts au niveau fédéral pour soulager les structures de base du cyclisme.

La Fédération Française de Cyclisme, à l'instar de nombreuses autres fédérations sportives, se trouve actuellement à un carrefour stratégique. La diminution prévue des soutiens publics, tant au niveau local que national, impose un réexamen critique des sources de financement traditionnelles. Parallèlement, l'évolution des habitudes de consommation du sport par les licenciés et les potentiels licenciés, avec une tendance vers des pratiques plus individuelles ou en dehors des structures fédérales, remet en question le modèle traditionnel d'adhésion et de participation.

Ces changements concomitants exigent une transformation des modèles économiques des fédérations, qui doivent désormais explorer de nouvelles avenues comme le sponsoring innovant, l'augmentation des revenus liés aux événements, et l'adaptation aux nouvelles formes de pratiques sportives pour assurer leur pérennité et leur développement.

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4 000.

C’est la capacité du court n°1 du Rolex Paris Masters qui se déroulera à Paris La Défense Arena l’année prochaine. Une augmentation très importante par rapport à ce que ce tournoi avait l’habitue d’avoir à l’Accor Arena (1.233 places sur le court n°1 et 532 sur le court n°2).

Outre le Court Central (16 500 places) et ce court n°1, Paris La Défense Arena proposera également un court n°2 et un court n°3, dont on ne connait pas encore la capacité exacte.

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