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Semaine décisive pour Alpes 2030

La course à la présidence du Comité d'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2030 dans les Alpes françaises a pris un tournant inattendu avec le retrait de Martin Fourcade. Une réunion en visioconférence a été tenue pour évaluer les candidatures restantes et fixer le processus de sélection avant la date cruciale du 18 février, où l'assemblée générale constitutive se tiendra.

Le retrait de Martin Fourcade, initialement vu comme le candidat naturel, a ouvert la voie à un nombre surprenant de candidats, revitalisant ainsi un processus qui avait commencé dans la confusion. "De très bons candidats n'osaient pas se déclarer, car Martin Fourcade était le candidat naturel," a commenté une source proche du dossier, soulignant un nouvel élan suite à ce retrait.

Parmi les favoris, Edgar Grospiron et Nathalie Péchalat se distinguent. Edgar Grospiron, avec son passé de médaillé d'or en ski acrobatique et son expérience avec le CIO, possède un profil complet. Nathalie Péchalat, ancienne présidente de la Fédération des Sports de glace et du Club France lors de Paris 2024, apporte également une compétence et une notoriété solides dans le domaine.

Outre ces deux figures, neuf autres candidats potentiels ont été identifiés, dont des personnalités comme Vincent Jay, Marie Martinod, Sarah Abitbol, Luc Alphand, Philippe Candeloro, Michel Vion, et même l'ancien journaliste sportif Gérard Holtz. Une rumeur autour de Teddy Riner, malgré son engagement pour les Jeux de Los Angeles 2028, a également circulé, bien qu'il n'ait pas postulé.

La date limite pour soumettre les candidatures par écrit est fixée à lundi, avec une autre visioconférence prévue jeudi pour finaliser la liste des candidats et organiser les entretiens. Les critères de sélection incluent la notoriété, l'expérience olympique, la capacité à travailler en équipe et la proximité avec le CIO, selon les discussions auxquelles la ministre des Sports, Marie Barsacq, a participé.

Le choix du président d'Alpes 2030 est crucial pour naviguer entre les exigences des différentes parties prenantes, notamment les deux Régions impliquées, l'État, et les comités olympique et paralympique français. Le futur président devra composer avec un paysage complexe, sans “l'esprit de Lima” d'une candidature unie, et gérer des sites de compétition encore à définir dans quatre pôles géographiques distincts.

Ce processus de sélection est donc non seulement une question de leadership mais aussi de diplomatie et de vision pour faire des Alpes 2030 un succès malgré les défis internes et externes.

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